Pour faire un break pendant des vacances harassantes (sic!) ce sont des m’roclimbers pas encore bronzés qui ont foncé dans le minibus drivé par Sylvain vers le polygone de Valence, la salle des Coupes du monde dont ils sont dorénavant des habitués (ils remettent d’ailleurs ça ce week-end pour les inters!).
Une Coupe de France sur un mur mythique, organisée par le VUC, voilà de quoi s’affûter avant, pour certains, de prendre d’assaut les monts copieusement enneigés.
Fort d’un état d’esprit de vainqueurs, “J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c’est qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublies qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher…”, ils se sont tous qualifiés en demi. Brillamment pour certains, Alice (cadette), Nono et Titom (surclassés en séniors) topant toutes les voies par exemple, d’autres pas loin comme Kéké (cadet), “je sens que j’vais conclure”, ou Timax (cadet), “J’ai pas raté la prise je l’ai touchée. On ne parle pas de ce qu’on ne connait pas. Mais qu’elle est conne aussi celle là !”.
En demi, ça ne se passe pas mal non plus, puisque Titom, “j’t’expliquerai, j’t’expliquerai”, tope à nouveau sa voie et que Nono se qualifie. D’autres ne sont pas loin (Alice, Kéké et Timax par exemple) mais encore un peu justes: “Vous savez ce qui ne va pas Monsieur Kéké? C’est le planté des doigts dans la prise”. Ils ont pu se venger sur la buvette en encourageant leurs deux finalistes: “Vous avez de la pâte? Vous avez du suc’? Alors avec la pâte vous faites une c’êp’ et vous mettez du suc’ dessus!”
Des finales très relevées avec la présence notamment d’Hélène Janicot chez les filles ou encore de Romain Desgranges chez les garçons. Nono grimpe bien et conserve sa 7ème place, départagée par la demi puisqu’un pas de bloc (morpho?) empêche un véritable affrontement, remporté par Hélène Janicot. Titom, “Oh j’ai une pêche, j’ai une pêche!”, finit quatrième à une prise touchée de la seconde marche du podium d’une compétition remportée par Flavien Guérimand, le local de l’étape (“Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes!”).
Et puis on repart en chantant, “Quand te reverrais-je, pays merveilleux…? Où ceux qui s’aiment…. Vivent à deux…”. Et bien ce week-end justement en espérant qu’ils trouvent leur route…jusqu’en haut des voies, “Bon, dans une demie heure je nous considère comme définitivement perdus.”
Tous les résultats au chalet, pardon sur le site, de la FFME.
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